Voeux du Président du RI

vendredi 1 janvier 2021

Lorsque je pense à 2020, je réfléchis à la façon dont nos vies ont changé. La pandémie mondiale de COVID-19 a apporté de la douleur et de la peur pour un grand nombre d'entre nous. Et pour la plupart, le quotidien, le temps passé en famille ou au travail, a aussi beaucoup changé. Nous sommes finalement arrivés à la fin de cette année difficile. Et nous n'y sommes pas arrivés seuls, mais en s'aidant les uns et les autres, comme nous le faisons toujours au Rotary. Chaque année qui passe me rend encore plus fier de notre organisation.

Je choisis de me rappeler de 2020 comme d'une année de profonds changements et de progrès. Le Rotary ne s'est pas immobilisé malgré la pandémie. Nous avons surmonté de nombreux obstacles, trouvé de nouveaux moyens de rester connectés et adopté de nouvelles approches virtuelles pour nos actions et nos levées de fonds. J'ai invité deux membres du Rotary à nous faire part de leur expérience pour montrer que le Rotary s'est renforcé cette année.

Lorsque la pandémie a tout arrêté, notre jeune e-club proposait déjà de nombreuses actions virtuelles, même internationales. Quatorze Américaines et moi, membres de différents Rotary clubs, utilisaient WhatsApp pour servir de mentors à des jeunes entrepreneuses du Costa Rica et les aider à développer leur activité d'écotourisme, RETUS Tours, qui fut l'objet d'un article dans le magazine du Rotary. Cette action prend de l'ampleur et 30 membres du Rotary apportent désormais leur soutien au site web de RETUS et à sa présence sur les réseaux sociaux. Plus important encore, nous continuons de nouer des relations et de permettre à ces femmes de transformer leurs vies — et nous le faisons en ligne. J'ai même pu aider l'une de ces femmes, Rosa, à préparer une présentation en anglais pour une conférence internationale virtuelle. Même si notre engagement auprès de ces Costaricaines nécessite toujours une présence sur le terrain, devoir la limiter n'a pas diminué notre impact. — Liza Larson, Rotary e-club Engage et Rotary club de Plano East (États-Unis).

J'étais le président de mon club au début de la pandémie de COVID-19 et un grand nombre de nos membres n'avaient pas Zoom. Seulement dix d'entre eux — sur un total de 53 — ont ainsi participé à notre première réunion en ligne. J'ai commencé à chercher des conférenciers partout dans le monde car je me disais que cela pourrait aider à impliquer nos membres. De nombreux dirigeants du Rotary, un diplômé de la paix et même le président Holger Knaack sont venus s'adresser virtuellement à notre club. L'assiduité s'est améliorée alors même que les coûts diminuaient en l'absence de repas. Certains membres travaillant en dehors de la ville ont même pu commencer à nous rejoindre de nouveau. L'inscription aux réunions en ligne via Mon Rotary a amélioré les contacts avec des clubs du monde entier et la réunion conjointe avec Holger a attiré plus de 300 visiteurs. Nous avons même pu lever davantage de fonds que d'habitude pour nos actions. Et comme nous voulons rester flexibles, nous proposons désormais des réunions hybrides. Pour moi, et parce que je me suis fait beaucoup de nouveaux amis, 2020 a été ma meilleure année au Rotary — Blessing Michael, Rotary club de Port Harcourt North (Nigeria).

 

Ces exemples doivent nous redonner un peu d'optimisme à propos du Rotary et de son avenir. Nous ne nous contentons pas de survivre, nous nous améliorons. Nous découvrons à quel point notre organisation est résiliente. Nous voyons de nos propres yeux comment le Rotary ouvre des opportunités — même pendant une pandémie — de croître, de se connecter et d'impliquer nos membres et les communautés que nous servons.

Susanne et moi vous souhaitons nos meilleurs vœux en cette fin d'année et nous sommes impatients de voir ce que 2021 nous réserve.